Festival de Cannes 2017


FESTIVAL DE CANNES 2017
Deux classes de première du lycée les POBM et les PSEN ont assisté à deux films : Cuori Puri, un film italien présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, la projection a été suivie d'un échange avec le réalisateur et les acteurs,  et un premier film : Jeune femme, de la sélection Un certain regard (les Premiers films de la Sélection Officielle), film qui a obtenu la Caméra d'Or.

Voici quelques réactions d'élèves :

CUORI PURI du réalisateur italien Roberto de Paolis

Synopsis : c’est l’histoire d’une jeune fille chrétienne très respectable et d’un italien pauvre qui ont un coup de foudre jusqu’à commettre les pécher ultime, du moins pour le jeune fille…

Qu’est-ce que le film vous a amené à penser ou vous a fait ressentir ?
« Le film m’a amené à découvrir l’Italie et la religion très pieuse dans certaines familles au point de faire vœu de chasteté ce qui est le cas dans ce film. Il y a beaucoup de sentiments entre l’amour de la famille ou la haine des étrangers »
Lucas Trouchaud
« Tout d’abord je suis touché, ému par la vision de l’Italie que ce film m’a procuré. Je me suis aperçu que la religion est très présente dans certaines familles, elles doivent respecter des conditions de vie strictes comme la chasteté. Agnèse , très pieuse, a cependant enfreint un des 10 commandements « tu ne voleras point » et a commis un des 7 péchés capitaux avec la luxure. »  
Dylan Kutza

« Tout d’abord j’ai ressenti que la religion était encore très présente en Italie. Il y a une part de la jeunesse qui est croyante et pratiquante et qui est même prête à faire vœux de chasteté. J’ai appris qu’il y a aussi des camps de migrants en Italie, très pauvres, mais des familles italiennes le sont aussi » 
Andrio Louis
« Tout d’abord ce film m’a amené à voir la façon de vivre des italiens et des gitans, il m’a fait ressentir qu’ils ne s’entendent pas bien. Les italiens sont aussi bien religieux que racistes et n’aiment pas les étrangers »  
Aymerick Fue
« Tout d’abord ce film m’a amené à découvrir l’Italie, la religion, la chasteté. C’est un film de sentiments entre jeunes, de violence entre les gitans et les italiens mais aussi dans les relations familiales (Stefano et son père, Agnèse et sa mère »
 Aurélien Colin

Des images vous ont-elles marquées ?
« Certaines images m’ont marqué comme la perte de la virginité, la haine des italiens envers les roms, la pauvreté des italiens ou des roms. La scène qui m’a le plus marqué est la perte de la virginité d’Agnese : on ressent des regrets, des questions sur ce qui est en train de lui arriver, de la frayeur. » Lucas Trouchaud
« Une scène m’a particulièrement marqué ; le moment ou le gitan va se faire lyncher à cause d’une accusation de viol sur une jeune fille. La violence du passage est inouïe. Cet acte de violence gratuite est très rare. »  
Dylan Kutza
« L’image qui m’a marqué est lorsque l’on voit les violence commises contre les gitans car ils sont accusés d’avoir violé une jeune fille. La jeune fille avoue que c’était un acte réfléchit et elle avoue qu’elle a mentit sur son viol »  
Andrio Louis
« L’image qui m’a marqué est lorsque les italiens tabassent un gitan car la jeune file les a accusé de viol. Elle a menti pour cacher son amour pour un garçon et le fait qu’elle a couché avec lui. » Aymerick Fue

Les thèmes évoqués dans le scénario vous ont-ils touchés ?
« Je suis touché par la place de la religion dans cette région italienne, ce qui devient de plus en plus rare avec des femmes et des jeunes aussi pratiquants »
« Les thèmes évoqués, par exemple l’amour, ou la religion, étaient traités de façon très juste et émouvant »
Andrio Louis
« Le racisme me touche que ce soit en Italie ou ailleurs dans le monde. C’est un thème universel » Aymerick Fue
« Le thème évoqué dans le scénario qui me touche est le racisme entre les gitans et les italiens » Aurélien Colin
« Pour finir le thème qui m’a le plus interpellé est la chasteté. Je trouve cela stupide de vivre comme ça, de se priver de relation sexuelle avec la personne qu’on aime pour attendre le mariage. C’est archaïque ! »
Dylan Kutza

Nous tenons à remercier profondément le festival de Cannes et l’organisation, l’association « cinéma du sud » qui nous a permis de vivre cette expérience unique de participer au festival de Cannes et d’avoir pu voir ces deux films en avant-première.

UNE JEUNE FILLE « prix caméra d’or dans la catégorie un certain regard »
du réalisateur Léonor Seraille

Synopsis : ce film parle d’une jeune femme qui s’est faire « larguer ». Elle n’a jamais travaillé et on va la voir se battre pour s’en sortir seule. Elle est un peu folle et « grande gueule »

Qu’est-ce que le film vous a amené à penser ou vous a fait ressentir?
« Le film m’a amené à penser que le film est comique et compatible avec le sujet de la folie de cette femme »  Vincent Petit Hugonin
« Tout d’abord ce film m’a fait penser à un film comique. Cette femme qui est folle est marante et malgré ses pensées enfantines, elle cherche à trouver du travail et un « chez soit », ce qui somme toute est aussi « normal ».William Tizzanini

Des images vous ont-elles marquées ?
« Une scène m’a particulièrement marqué comme celle ou la jeune femme hystérique fait une crise à l’hôpital, son rôle reste comique »  
William Tizzanini
« La femme erre assez longtemps avec ce pauvre chat, c’est assez loufoque, elle se balade avec assez longtemps, même sous la pluie. Il y a aussi cette scène de quiproquo ou elle se fait passer pour une autre. Peut-être pour profiter de la générosité de cette femme assez dérangeante »  
Vincent Petit Hugonin

Les thèmes évoqués dans le scénario vous ont-ils touchés ?
« Il y a 3 thèmes principaux. La folie qui est abordée de façon comique et parfois triste. Il y a le rejet de sa famille : sa mère et son compagnon. Il y a enfin le thème de la pauvreté : elle passe d’un milieu riche à un milieu très pauvre. Elle est obligée de subir les « petits boulots humiliants »  
Vincent Petit Hugonin
« Les thèmes évoqués sont particulièrement touchants On voit la folie, le comique de cette femme qui est attachante. Il y a le rejet de tous et le manque d’argent. ». 
William Tizzanini
 














Élèves avec les comédiens

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